Imaginons qu'un responsable politique de gauche ou de droite veuille s'engager dans la carrière, il a le choix entre une association bénéficiant des crédits de je ne sais quelle entreprise, et un micro-parti tout de même régi par des règles.
Arrêtons donc d'intenter des procès déplacés puisqu'il faut toujours, ici, raisonner en termes d'alternative : soit l'association hors la loi, d'une certaine manière, en matière politique ; soit un parti qui obéit à des règles.
Je considère, et il semble que ce soit aussi l'avis du ministre, que le compromis auquel nous étions parvenus reste assez satisfaisant ; il n'interdit certes pas des évolutions, mais pas dans la précipitation, en tout cas pas à l'occasion d'un projet de loi de finances.
Je terminerai en rappelant que, aux termes de l'article 4 de la Constitution, les partis politiques concourent à l'expression du suffrage, disposition voulue par le général de Gaulle que l'on présente parfois comme hostile aux partis alors qu'il en avait compris l'utilité dans la démocratie. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)