La réponse du rapporteur général est sage. Je voulais juste faire une observation à notre collègue Nicolas Sansu : seulement 1,7 % des contribuables sont concernés, dit-il. On entend souvent ce raisonnement : au motif qu'un petit nombre de personnes serait concerné – et 1,7 % n'est déjà pas une proportion négligeable –, on pourrait avoir la main lourde ? Au fond, ce n'est pas si grave, puisque cela concerne peut de monde…
C'est ainsi que l'on justifie un certain nombre d'augmentations d'impôts, et que l'on supprime un certain nombre de mesures qui peuvent être justifiées par ailleurs. Faisons attention à ce genre de propositions : ce n'est pas parce qu'une injustice ne touche qu'un petit nombre de personnes n'en fait pas pour autant une bonne pratique.