Intervention de François Loncle

Réunion du 1er octobre 2013 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

La situation en Centrafrique est gravissime, et le président en place a pris une bonne décision en annonçant la dissolution de la Séléka. Vous vous êtes efforcés de faire avancer les choses aux Nations unies. Mais quel écart entre l'urgence de la situation et les délais annoncés ! Comment ne pas s'étonner que le lancement d'une opération de maintien de la paix soit envisagé au printemps seulement ? Que peut-on faire dans l'immédiat, sur le plan humanitaire, afin de soulager les populations ?

Lorsqu'il y a une crise, les délais de réaction de la communauté internationale sont souvent étonnants. En Centrafrique, le coup d'État et le départ de M. Bozizé remontent au 24 mars 2013 ; en Syrie, il a fallu attendre deux ans pour que l'on prenne vraiment les choses en main. Pourquoi ? Serait-il possible de réduire ces délais en adoptant de nouvelles méthodes à l'ONU, sous notre impulsion ?

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