Je me réjouis des discussions que vous avez eues à l'Assemblée générale des Nations unies avec les autorités iraniennes.
Vous aviez évoqué, lors d'une précédente audition, la possibilité pour l'Iran de participer à la conférence de Genève II. Est-ce que ce sera le cas ?
La République centrafricaine risque de devenir votre prochain gros dossier ; la situation peut tourner au gouffre financier – surtout si l'on ne fait rien. La principale réticence à une éventuelle résolution des Nations unies viendrait de la Grande-Bretagne. Est-ce exact ? C'est d'autant moins compréhensible que le mouvement Séléka est constitué essentiellement de mercenaires, tchadiens mais aussi somaliens.
Lors de votre précédente audition, vous aviez laissé entendre que j'étais opposé à l'intervention au Mali. Permettez-moi de rectifier : j'avais approuvé l'opération aérienne visant à stopper les colonnes qui fonçaient vers Bamako, mais j'étais et je reste réservé sur l'intervention des forces terrestres. Ma position vous aura probablement été mal rapportée…
Le président malien est rentré précipitamment dans son pays à cause des tensions entre les forces gouvernementales et les Touaregs, qui s'accusent mutuellement de ne pas respecter les accords de Ouagadougou. Pouvez-vous nous en dire davantage ?