Le projet de réforme du cadre européen de protection des données personnelles avance difficilement : quelles initiatives la France va-t-elle prendre prioritairement en liaison avec ses partenaires dans les mois qui viennent pour se saisir de ce sujet ?
S'agissant du drame de Lampedusa, il y a eu le 25 octobre dernier une initiative des dirigeants parlementaires progressistes à Bruxelles – je me suis moi-même déplacée pour représenter mon groupe politique –, tendant également à lutter contre les réseaux mafieux grâce à une coopération en matière de développement et une gestion plus solidaire des frontières. Il a été demandé que les frontières des pays du sud de l'Europe soient celles de l'Europe.
Par ailleurs, lors d'une mission à laquelle j'ai participé avec notre collègue Charles de La Verpillière au nom de la Commission des affaires européennes en Grèce sur la question de l'asile, les représentants de Frontex nous ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de leurs crédits pour cette partie de la Méditerranée. Comment la France entend-elle apporter son soutien et celui d'autres partenaires dans ce domaine ?