Sur le volet de l'UEM, on peut être déçu car il n'y pas vraiment de contenu.
Le Président de la République avait annoncé lors d'une conférence de presse qu'il fallait avoir un président stable de la zone euro. Cette idée a-t-elle avancé ?
Par ailleurs, on peut déplorer, après le drame de Lampedusa, de renvoyer le problème à juin 2014, ce qui peut alimenter les déceptions à l'égard de l'Europe. On n'est pas à l'abri d'un nouveau drame de cette ampleur et je regrette beaucoup que sur le contrôle aux frontières, la solidarité et l'amélioration des conditions de vie dans les pays d'où viennent les migrants, il n'y ait pas eu beaucoup d'avancées. Il faudrait aussi qu'on réfléchisse à la réforme du système de Schengen, qui comporte des failles.
Enfin, sur la taxe sur les transactions financières, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a fait des déclarations très critiques sur le projet présenté par la Commission et la BEC a émis les mêmes réserves. Quelle est la position du Gouvernement sur ce texte ?