Ce qui vaut pour les régimes de retraites des salariés vaut aussi pour notre système fiscal, et je salue la marche en avant de la réforme fiscale. Nous étions, au sein de la majorité, très nombreux à la souhaiter. Nous la voulons globale, et surtout inspirée par la justice.
Comme pour la fiscalité donc, nous faisons avec notre texte la démonstration de notre volonté de refuser l’immobilisme. Mais c’est surtout l’occasion de mettre à plat le financement de la protection sociale. Depuis 2012, nous avions abordé le financement des prestations familiales. À l’occasion de la réforme des retraites, nous amorçons cette refondation du financement de la protection sociale
Nous n’étions pas les derniers, au groupe SRC, à considérer que le modèle social français ne devrait pas son avenir à des solutions partielles, ou à des compensations d’un jour. Je me réjouis qu’intervienne enfin, à l’initiative du Gouvernement, un dialogue avec les organisations syndicales et patronales pour réussir cette réforme de la fiscalité et des prélèvements. Il faudra du courage, de la détermination, sans doute du temps, mais ce sera une des grandes réformes de cette législature. Et ce sera également, pour cette assemblée, un grand chantier.
À l’opposition, je voudrais dire ce soir qu’au lieu de mener une énième bataille d’arrière-garde sans lendemain…