Vous essayez de faire entrer tout le texte dans l’article 1er, la pénibilité, l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous agissons plus concrètement à travers les articles et vous allez le voir. Nous nous concentrerons sur les inégalités les plus criantes, entre les hommes et les femmes, entre les travaux pénibles et ceux qui ne le sont pas, celles que nous constatons sur le marché du travail.
Vous, vous partez d’un principe, c’est que la situation actuelle n’est pas équitable. Mme Moreau, que vous citez souvent, n’a pas dit cela. Elle a montré que les différences de modes de calcul n’avaient pas d’incidence sur l’équité entre les systèmes, que le taux de remplacement était le même dans le public et dans le privé. Pardonnez-moi de me répéter mais c’est l’essentiel.
La convergence a eu lieu et, d’ailleurs, si vous aviez voulu l’accélérer, c’est vous qui étiez aux affaires en 2005 et en 2010 et il fallait aller jusqu’au bout de votre logique. Vous faites preuve aujourd’hui d’une grande impétuosité, mais vous étiez beaucoup moins allants sur ces réformes. Vous avez beaucoup plus de dynamisme que vous n’en aviez en 2010, monsieur Vigier. Vous donnez la plénitude de vos moyens en nous prouvant tout ce que vous pouvez sur les systèmes de retraite. Que n’avez-vous tenu ces propos à l’époque, quand l’UMP était aux manettes ?
Nous agissons à travers chaque article. Vous verrez que cette réforme est équitable, juste, et que les inégalités seront gommées davantage que par les réformes précédentes.
La commission est défavorable à ces amendements.