Les retraités ne nous paraissent pas devoir être mis à l’écart de l’effort nécessaire pour pérenniser le système de retraites, parce qu’ils sont également concernés : nous sommes dans un système de répartition. Certes, ils ont terminé leur carrière professionnelle, ils ont cotisé et un grand nombre d’entre eux ont eu la chance d’avoir du travail pendant toutes ces années, mais ils ne peuvent pas se désintéresser de la situation dans laquelle se trouve le dispositif. Celui-ci est en péril si l’on ne réagit pas rapidement.
Le Gouvernement parle, depuis l’origine, d’efforts partagés entre les actifs – à qui l’on peut demander toujours plus, mais il faut à un moment être raisonnable – et les entreprises, qui contribueront, elles aussi, à hauteur de 2,2 milliards.