…et les 500 euros qu’il reçoit au titre de l’aide à la complémentaire santé, on s’aperçoit que, si une contribution est demandée pour garantir l’avenir de nos régimes de retraite, on tient compte également du pouvoir d’achat de nos concitoyens les plus modestes.
Si le Gouvernement est sensible aux préoccupations concernant le pouvoir d’achat des plus modestes de nos concitoyens, il considère qu’il n’y a pas de raison d’établir une différence entre ceux qui sont retraités et ceux qui sont encore actifs et que c’est dans d’autres textes, à d’autres moments, qu’il doit prendre, de façon résolue et volontariste, des dispositions pour répondre à des situations parfois précaires. C’est ce qui a été fait dans le projet de loi de finances ainsi qu’en matière de santé et de précarité énergétique.
Pour l’ensemble de ces raisons, l’on ne peut pas remettre en question ce qui constitue l’épine dorsale de cette réforme. Encore une fois, et contrairement à ce que certains laissent entendre, la mesure dont il s’agit ne concerne pas les plus petits retraités, puisque ceux qui bénéficient de ce qu’on appelait le minimum vieillesse, c’est-à-dire l’allocation de solidarité pour les personnes âgées, l’ASPA, sont exonérés de tout effort. Ce que nous voulons, c’est faire contribuer les retraités, dont certains, je le rappelle, ont un niveau de vie équivalent à celui des actifs.