Je salue cette proposition de loi qui rétablit un dispositif dont les effets positifs ont été multiples. D'abord, celui-ci a amélioré le pouvoir d'achat d'un grand nombre de salariés, notamment des plus modestes. Ensuite, il a favorisé la compétitivité de nos entreprises qu'il faut soutenir pour maintenir l'emploi. Il leur a également apporté de la souplesse. Beaucoup de nos PME et TPE ont décroché des marchés et des contrats grâce à leur réactivité. Or le dispositif des heures supplémentaires participe de cette réactivité.
Rappelons encore que la diminution à 35 heures du temps de travail, opérée par la gauche, a engendré des dysfonctionnements et mis à mal la compétitivité de nos entreprises dans l'économie de marché européenne et mondiale. Le dispositif des heures supplémentaires avait permis aux entreprises d'améliorer leur organisation.
Il a enfin contribué à réhabiliter la valeur « travail » et nous a permis de surmonter, mieux que d'autres pays européens, la crise qui est survenue en 2008.
Je termine en rappelant que, le 19 août dernier, le porte-parole du groupe socialiste, Thierry Mandon, a indiqué lui-même que cette suppression était une erreur. Cette proposition de loi vous offre, mes chers collègues, l'occasion de rattraper cette erreur.