Intervention de Isabelle Le Callennec

Réunion du 19 novembre 2013 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

En traduisant l'Accord national interprofessionnel dans la loi, vous avez convenu que les entreprises avaient besoin de flexibilité et les salariés de sécurité. Vous ne méconnaissez donc pas les mécanismes économiques. Il n'est dans l'intérêt de personne de faire croire que pratiquer les heures supplémentaires, qu'elles soient défiscalisées ou non, c'est prendre du travail à d'autres. Les entreprises qui y recourent n'embaucheraient pas forcément des personnes à temps plein. Elles nous disent même avoir peur de le faire. C'est grave ! Alors qu'elles pourraient se développer et embaucher, elles craignent les effets de seuil, les taxes, l'impossibilité de se séparer des salariés en cas de difficulté. En faisant ainsi peur aux chefs d'entreprises, on est en train de geler complètement les embauches dans ce pays. Or, jusqu'à preuve du contraire, ce sont les entreprises qui créent les emplois.

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