Mme Neuville, contrairement aux dispositions de cette proposition de loi qui n'ont pas fait l'objet d'une étude d'impact, les recommandations émises par la CNCDH n'ont pas été adoptées sans que cette dernière ait préalablement étudié le problème et pris en considération l'argument relatif à un potentiel « appel d'air » qu'exploiteraient les réseaux de prostitution.
Si, selon la logique du texte que vous défendez, toute personne prostituée est une victime, et s'il n'existe pas de prostituée volontaire, alors elles doivent toutes bénéficier des mêmes droits. À moins qu'à vos yeux, toutes les victimes ne se vaillent pas : certaines seraient à moitié coupables, d'autres totalement victimes !