Il s'agit de prendre en compte une pratique que nous avons découverte au cours des auditions : l'échange de services sexuels contre le bénéfice d'un logement. Dans le contexte de crise du logement que nous connaissons, la population jeune et étudiante est plus particulièrement concernée. Mme la rapporteure a fait état à ce sujet de l'enquête diligentée par le conseil général de son département, dont elle est vice-présidente.
Afin de mettre un frein à ces pratiques, l'amendement propose de les assimiler à du proxénétisme, de manière à rendre pénalement responsables les sites ou journaux qui publient ce type d'annonces.