Ces deux interventions renvoient à la question de l’évaluation des publics concernés. Sur les 2,7 millions de personnes éligibles à l’ACS, il y a plus d’un million de personnes de plus de soixante ans. Mais le problème est qu’aujourd’hui, comme vous l’avez souligné, monsieur Roumegas, il n’y a pas 1 million de bénéficiaires. Le taux de recours à cette aide est bas, puisqu’il est inférieur à 30 %.
L’un des objectifs de la politique gouvernementale consiste à favoriser le recours à l’ACS à travers toute une série de mesures.
Je voudrais d’abord insister sur des mesures de communication que pourraient prendre les caisses d’assurance vieillesse. Nous veillerons à ce que des courriers soient envoyés aux personnes qui ont une petite pension.
En outre, le dispositif d’appels d’offres doit aboutir à une simplification. Les études montrent que chez les personnes potentiellement éligibles, le sentiment qui prévaut est celui d’une trop grande complexité pour se repérer dans la diversité des complémentaires de santé. Cette mesure de régulation contribuera à l’amélioration du taux de recours.
Nous partons de très bas – moins de 30 % – et nous visons un objectif de 100 % sans que je puisse vous dire quand précisément nous l’atteindrons. Avec l’ensemble des mesures, nous pensons progresser assez rapidement, conformément aux objectifs du plan de lutte contre la pauvreté adopté par le Gouvernement au début de l’année.