Vous avez raison, Madame, de réclamer qu'on ne se contente pas de mesurer les consommations d'énergie, et c'est pourquoi j'ai mis l'accent sur les émissions de CO2 et aussi sur les coûts. L'équilibre construit autrefois sur un calcul de coûts, et qui permettait, comme je l'ai indiqué, de progresser dans la diminution des émissions de gaz à effet de serre, a été rompu par la décision technocratique de tout ramener à un calcul en énergie primaire. Tout à l'heure, j'ai montré que cette nouvelle approche paraissait inadéquate, puisqu'entre 1990 et 2010, les émissions de CO2 ont baissé de 5 % alors que la consommation d'énergie primaire dans le bâtiment augmentait de 16 % ; à tout le moins, les deux grandeurs ne sont pas corrélées.