Je constate que les entreprises porteuses des technologies de gestion active de l'énergie, comme Schneider, se heurtent au refus de l'administration d'intégrer leurs solutions au moteur de calcul réglementaire ; celle-ci ravale dédaigneusement ces solutions au rang de la « domotique », alors que, par exemple, les radiateurs électriques commandés automatiquement par l'ouverture ou la fermeture des fenêtres constituent un excellent moyen de concilier le confort et la réduction des consommations d'énergie.
D'une façon générale, la stratégie consistant à doter chaque pièce du bâtiment d'équipements d'éclairage ou de chauffage spécifiquement adaptés à l'utilisation qui en est faite, distincte par exemple s'il s'agit d'un bureau ou d'une chambre à coucher, permet de réduire substantiellement le besoin global d'énergie. La réglementation thermique ignore ce genre d'approche, et freine donc les innovations allant dans ce sens.