Du reste, au cours de la précédente législature, cette position était partagée par la majorité des élus du groupe auquel j’appartenais. Cette opposition tenait à des raisons culturelles : nous considérions que le vote blanc était le constat d’une mauvaise expression politique, une sorte de constat d’échec marquant le fait que la parole politique, les propositions des partis n’étaient plus entendues par le peuple. Reconnaître le vote blanc revenait à admettre qu’il n’y avait pas de proposition suffisamment crédible ou suffisamment audible pour emporter l’adhésion de la population.
Aujourd’hui, après de nombreuses discussions, la position de notre groupe a changé. Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que nous voterions cette proposition de loi, car nous pensons qu’elle répond à la situation actuelle.