Je partage vos réserves, monsieur le rapporteur général, mais j'aboutis à une conclusion inverse. On accorde déjà des avantages fiscaux massifs au logement intermédiaire et il n'est pas opportun de l'intégrer dans ce mécanisme d'abattement, qui, comme l'affirme le rapport de Karine Berger et Dominique Lefebvre, doit servir au financement des PME et des ETI ; on risque ainsi de cannibaliser cet objectif au profit de l'investissement immobilier. En outre, les incitations fiscales créées au cours des vingt ou trente dernières années ont trop favorisé l'investissement immobilier au détriment de celui en fonds propres dans les entreprises, ce qui a induit des augmentations de prix.