J'ai déposé un amendement proposant d'imposer un minimum de 6 % d'investissement dans les titres de PME et les ETI non cotées pour éviter l'effet d'éviction.
Les dépôts d'assurance-vie atteignent près de 1 500 milliards d'euros : si 20 % des contrats basculaient – hypothèse crédible –, cela représenterait un montant de 300 milliards d'euros ; un tiers de cette somme – soit 100 milliards d'euros – serait consacré aux produits vertueux. Cela représente une forte source de financement et ce n'est pas l'économie sociale et solidaire qui la cannibalisera ; de même, il ne s'agirait que d'une source parmi d'autres pour le financement du logement intermédiaire, et le plancher de 6 % réserverait au moins 6 milliards d'euros – chiffre substantiel – pour l'investissement dans les PME et les ETI non cotée.