Cela en irrite certains, mais la réforme pose indéniablement des problèmes sur le terrain. Des problèmes pour trouver des animateurs, des locaux ; des problèmes, dont on parle moins, de concurrence entre écoles publiques et écoles privées, ces dernières n'étant pas tenues d'appliquer la réforme ; des problèmes pour les associations, qui ne peuvent plus proposer d'activités le mercredi matin ; enfin, bien entendu, des problèmes de financement.
Il faut regarder la réalité en face. La réforme fait l'unanimité ou la quasi-unanimité contre elle, des enseignants aux associations de parents d'élèves en passant par les personnels municipaux et de nombreux élus, toutes tendances confondues. Ouvrons les yeux et cherchons comment sortir de cette situation. La proposition de loi permettrait d'apaiser les esprits. Nous devrions y réfléchir librement, abstraction faite des contingences politiques.