Monsieur le ministre, comme nous essayons de vous trouver une porte de sortie, car nous défendons avant tout l’intérêt national, nous vous proposons cet amendement qui vous permet de vous en sortir par le haut, au moyen d’une petite pirouette. En effet, nous assumons la suppression des 10 000 postes décidée par la précédente majorité, nous vous permettons de la mettre en oeuvre, et vous pouvez d’ailleurs, si vous le souhaitez, nous en faire porter la responsabilité. Mais nous vous demandons de ne pas en rajouter 23 500 supplémentaires. Nos armées ont déjà assez souffert comme cela et il n’y a pas de raison qu’elles continuent à souffrir alors que d’autres administrations vont procéder à des recrutements, à commencer par l’éducation nationale, qui va bénéficier, je le répète, de 60 000 postes supplémentaires alors même que le Premier président de la Cour des comptes, qui n’est pas un sarkozyste convaincu, a affirmé que le problème pour l’éducation nationale ne résidait pas dans les effectifs mais dans leur utilisation.