Il convient de féliciter nos collègues du Sénat, qui ont beaucoup oeuvré pour introduire dans cet article 4 bis un alinéa extrêmement intéressant évoquant la nécessité de faire tendre le budget de la défense vers le niveau de 2 % du produit intérieur brut. Sans doute nous dira-t-on que c’est difficile à atteindre, compte tenu des contraintes budgétaires qui s’imposent à nous, mais c’est intéressant : cela veut montrer qu’il faudra rompre avec la dynamique de baisse budgétaire pour tenter, lorsque ce sera possible et surtout lorsque le pouvoir politique le voudra, d’engager une dynamique plus positive, qui permette d’atteindre des niveaux budgétaires en cohérence avec les besoins de notre pays.