Je rejoins l’avis du ministre et de la présidente de la commission. Dans les écoutes, le facteur temps est important. Dix jours, c’est extrêmement court : on peut à peine poser les balises. Certains voulaient même trois mois et j’étais plutôt d’accord, cette durée étant plus adaptée à la lutte contre certains délits, notamment ceux qui viennent de l’étranger. Un mois, c’est un minimum, mon cher collègue : je vous invite à suivre quelques dossiers et vous le verrez. C’est même, à mon avis, insuffisant.