Je me félicite de la sécurisation de ce procédé. Je soulignerai un dispositif que l’on n’a peut-être pas assez mentionné depuis que nous débattons de cet article 3 et qu’a voulu notre rapporteure, ce qui est une très bonne chose, à savoir la mise en place d’une commission départementale chargée de suivre les personnes à la sortie de la prostitution. J’insiste sur ce sujet parce que je voudrais que les associations aient conscience que ce sera un changement complet de méthode. Jusqu’à présent, elles se méfiaient plutôt de la police et de la justice parce que les personnes prostituées étant considérées comme coupables, il leur était difficile d’envisager de collaborer.
Les associations, les médecins, la justice et la police seront dorénavant appelés à coopérer au sein de la commission départementale placée sous la responsabilité du préfet pour assurer cette sortie de prostitution. Cette excellente idée de notre rapporteure doit être mise en valeur.