Étant rapporteur spécial de la mission « Engagements financiers de l'État » et notamment des appels en garantie, je serai amené, dans le cadre du débat, à rapporter sur cet article 66. Je souhaiterais donc savoir sur ce que vous attendez du législateur. Aujourd'hui, le CIF fonctionne parce que, depuis le 1er septembre, l'État a accordé sa garantie, au moins implicite. Si nous votons – je ne vois pas comment nous pourrions ne pas le faire – une garantie explicite, la conséquence sera simple : ce sera l'extinction de l'activité du CIF, et il nous faudra alors nous préoccuper du reclassement des personnels. Et si nous ne votons pas l'article 66, la garantie de facto tombera et le CIF se retrouvera dans une situation difficile…