Je tenais en premier lieu à vous remercier d'entendre le point de vue de la Confédération paysanne. Je suis accompagné de Marie-Noëlle Orain, paysanne en Loire-Atlantique et secrétaire générale, de Mikel Hirribarren, paysan au pays basque et également secrétaire général. Je suis pour ma part paysan dans la Loire.
Dans un contexte marqué, d'une part, par la désaffection de l'agriculture par les jeunes, d'autre part, par la mise en oeuvre de la déclinaison française de la nouvelle PAC, la loi en préparation tombe à point nommé pour montrer que notre pays conduit une politique agricole volontaire, susceptible d'enclencher une dynamique qui puisse donner envie à des jeunes et à des moins jeunes de se tourner vers le métier de paysan. Le projet de loi est ambitieux. Il a bien cerné les enjeux du moment et va dans la bonne direction, avec d'autant plus de force qu'il revisite l'ensemble des secteurs d'activité de l'agriculture, de l'enseignement-recherche aux groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE).