Intervention de Philippe Martin

Séance en hémicycle du 23 octobre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Compétitivité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Martin :

Dans ces pays en forte croissance, où vous avez pu constater l'importance de la présence française, vous avez pu soutenir nos intérêts économiques et promouvoir les échanges bilatéraux.

Lors de ces deux visites, vous avez encouragé nos partenaires asiatiques à intensifier leurs investissements en France, que ceux-ci soient industriels, commerciaux ou financiers. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

Mes chers collègues, le redressement de notre commerce extérieur est une priorité pour notre économie. C'est aussi un chantier considérable. Il est vrai que la droite, avec 70 milliards d'euros de déficit annuel, nous a laissé dans ce domaine comme dans tant d'autres un bilan épouvantable. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vos vociférations ne changeront rien à l'affaire. Qu'il s'agisse de déficits, de plans sociaux, de politique industrielle ou de commerce extérieur, il ne se passe pas une journée sans que les Français ne découvrent que vous vous êtes rendus à leur égard, et à l'égard de la France, coupables de présentation de faux bilans. (Mêmes mouvements.)

Dans ce contexte, pouvez-vous nous préciser, monsieur le Premier ministre, comme vous l'avez fait ce matin à Toulouse pour l'assemblage de l'A350 (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), les contours de cette stratégie nationale de compétitivité dont votre Gouvernement a fait sa priorité, que notre groupe approuve et qui symbolise, en matière d'action publique, le retour du volontarisme qui a tant manqué à la droite pendant toutes ces années ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs des groupes écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion