Monsieur le Premier ministre, laissez-moi tout d'abord vous dire qu'il n'est pas acceptable d'entendre le Premier ministre de la France affirmer que l'opposition parlementaire souhaite l'échec de la France. C'est indécent et indigne de votre fonction. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Après avoir nié, pendant la campagne présidentielle, tout problème de compétitivité, François Hollande s'est rendu compte qu'il y avait un sujet, et il a donc missionné, comme vous venez de le rappeler, un chef d'entreprise reconnu, un grand industriel unanimement respecté, Louis Gallois.
Si nous voulons de la croissance en 2013, il faut en effet mener à bien les réformes structurelles que nous avions prévues et que vous avez abrogées par idéologie. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)