Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, alors qu’en 2013, la dette notre pays se creuse de 5 500 euros à chaque seconde qui passe et que la dette sociale devrait bientôt atteindre les 200 milliards d’euros, ce PLFSS est complètement en dehors de l’objectif que le gouvernement aurait dû se fixer cette année encore. Pas de réforme structurelle en profondeur comme le recommandait pourtant la Cour des comptes. Depuis l’année dernière, vous supprimez la plupart des mesures de réforme que nous avions mises en place. À présent, votre prévision de déficit pour 2014 est de 13 milliards d’euros ! C’est votre responsabilité, c’est la conséquence des décisions de votre gouvernement.
Mais c’est vrai, c’est tellement plus facile d’augmenter les taxes, les impôts, et d’accabler les classes moyennes !
Ce PLFSS est marqué par deux caractéristiques.
La première est le mépris dont fait preuve le Gouvernement à l’endroit du Parlement et du Conseil constitutionnel.