Or moi, monsieur le ministre, je me fie d’abord à mon bon sens paysan – et chacun d’entre nous a un peu de ce bon sens paysan en lui-même. Les économies ne se calculent pas par rapport à un solde structurel, elles ne se calculent pas par rapport à une croissance potentielle – à laquelle nous ne comprenons rien, n’est-ce pas M. Sansu, car c’est beaucoup trop subtil ; non, les économies, c’est dépenser 100 une année et seulement 98 l’année suivante. Et je suis totalement d’accord avec vous, monsieur le ministre : il faut que nous arrêtions, et je suis prêt à y travailler, de raisonner de façon artificielle par rapport à une évolution tendancielle.