et qui était marquée par deux grands axes : l’inflation législative avec la multiplication des fonctions, des obligations, des contraintes, des missions sans cohérence aucune entraînant un grand désordre dans les conditions de travail ; la révision générale des politiques publiques supprimant des emplois tout en multipliant ces fonctions et obligations. Je rappelle qu’un départ à la retraite sur deux ne devait pas être remplacé.
Nous nous sommes donc saisis de cette situation à bras-le-corps. Nous avons tout d’abord salué le mérite des magistrats, des greffiers, des fonctionnaires qui ont su faire face et qui ont porté à bout de bras cette institution judiciaire.
Ensuite, dès notre premier budget, nous avons créé des emplois – nous en créons d’ailleurs plus de 500 chaque année.
Mais, en plus des effectifs et des moyens, nous devons travailler sur les méthodes et les conditions de travail. Dès l’année dernière et au début de cette année, nous avons ouvert quatre grands chantiers…