S’il existe aujourd’hui une fracture – une de plus, devrais-je dire – dans la société française, c’est de l’entière responsabilité de votre gouvernement et de la précipitation dont vous avez fait preuve. Si je ne me trompe, vous aviez d’ailleurs, monsieur le ministre, avant même la première réunion des ministres concerné, annoncé vos intentions dans les médias.
Tout au contraire, notre proposition de loi vous suggère de vous appuyer sur quelque chose qui, en principe, devrait nous rassembler, à savoir la responsabilité et la liberté des acteurs de terrain que sont les maires. Ceux-ci rejettent aujourd’hui tout ce qui semble imposé par le haut, qui témoigne d’une vision technocratique des choses et qui leur est assené sans qu’ils aient la possibilité de s’organiser.