Il porte sur un sujet qui a été d’actualité cette semaine : l’état de notre système éducatif et l’effort que la nation peut consentir pour ses enfants.
Certains, dans un esprit d’intelligence et de responsabilité, partageront le diagnostic indépendant de l’OCDE car nous ne pouvons nous satisfaire de l’état de notre école, des performances scolaires des élèves, des inégalités qui s’accroissent. Tous ceux qui s’intéressent à ce sujet savent qu’il faut mener, dans la durée, des politiques éducatives qui prennent en charge les fondamentaux.
C’est ce que nous avons souhaité faire, en initiant il y a dix-huit mois le « choc PISA » à la française, la refondation de l’école de la République.
Cela suppose de sanctuariser, dans un moment d’austérité budgétaire, le budget de l’école, ainsi que l’a fait l’Allemagne, que vous prenez souvent comme modèle.