Par exemple, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, les maires ont le choix entre le mercredi matin et le samedi matin.
Enfin, cette proposition de loi n’est pas recevable sur le plan constitutionnel, puisque, si elle était adoptée, le temps scolaire ne relèverait plus de l’éducation nationale. C’est bien là que réside le danger : cette proposition démagogique, qui prétend offrir aux maires le libre choix du temps scolaire, dissimule une tout autre intention, qui présente un grave danger pour l’école et pour l’égalité des réussites : démanteler notre service public de l’éducation. Il s’agit bien d’une attaque en règle contre notre système éducatif, qui impliquerait une rupture fondamentale avec le principe républicain d’égalité. En effet, rompre avec le service public de l’école républicaine, c’est conduire au renforcement des inégalités, en renonçant à donner à tous les enfants, quelles que soient leurs origines sociales et territoriales, un égal accès à l’éducation.
Rompre avec le service public de l’éducation républicaine, c’est aussi supprimer massivement des postes d’enseignants, mettre à terre leur statut et le précariser.
Après le bilan désastreux de la droite au terme de dix ans de pouvoir, marqués par la suppression de 80 000 postes…