Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 5 décembre 2013 à 9h30
Libre choix des maires concernant les rythmes scolaires dans l'enseignement du premier degré — Discussion générale

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Auparavant, le mercredi matin, les enfants n’avaient pas classe. Peut-être que dans certaines villes, des activités étaient organisées, et qu’elles avaient un coût ? Je l’imagine, mais on n’en parle jamais.

Aujourd’hui, ces vingt-quatre heures sont réparties différemment pour que les enfants apprennent mieux. Cela, c’est la responsabilité de l’État, et personne n’y a jamais dérogé. C’est le temps scolaire, qui est de la responsabilité de l’éducation nationale, et je n’ose pas croire que certains voudraient la remettre en cause, en tout cas je ne peux pas imaginer que cela soit votre idée, monsieur le rapporteur.

Lorsque le temps scolaire est terminé, vient le temps après la classe. Aujourd’hui, il relève de la libre administration des collectivités, il l’a toujours été et il le restera. D’après l’INSEE, les inégalités dans le temps périscolaire sont aujourd’hui d’un à dix, et ces activités ne concernent que 20 % des enfants.

Ces activités sont toujours payantes, ou tout du moins l’étaient toujours avant la modification du règlement de la caisse d’allocations familiales (protestations sur les bancs du groupe UMP) et jamais l’État ne les avait subventionnées.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion