Ce n’est pas le texte actuel, c’est celui qui concerne le travail du dimanche.
Faites attention ! Quelles que soient les souplesses que l’on peut demander, celles qui sont souhaitables, celles pour lesquelles une discussion peut s’ouvrir entre les partenaires sociaux, il en est une qui ne peut pas être laissée à la négociation sociale ou à l’accord direct avec le salarié : celle qui pose des questions de santé publique – j’aurais l’occasion d’y revenir à propos d’un amendement du groupe socialiste.
Jusqu’à présent, tout le monde était d’accord sur ce point. Faisons attention de ne pas mélanger les genres. Protégeons le travail de nuit qui est parfois indispensable, mais ne passons pas d’une question à l’autre.
S’agissant du travail du dimanche, la majorité serait troublée parce que les choses vont être remises en cause, dites-vous, monsieur le rapporteur. Il ne vous aura pas échappé qu’il y a aussi, dans les rangs de l’actuelle opposition, quelques esprits éclairés qui participent à la défense du dimanche, notamment notre président de séance, me semble-t-il. Je suis désolé qu’il ne puisse pas prendre la parole pour vous répondre.