… avait déclaré : « Rechercher de nouveaux financements, c'est d'abord mettre les revenus du capital à contribution au même niveau que les revenus du travail ». C'était vrai, et ça l'est toujours. C'est du reste ce que nous proposons dans un amendement visant à taxer les revenus des placements financiers des banques et des entreprises, une mesure juste et efficace. En effet, pourquoi les revenus issus des placements financiers ne contribueraient-ils pas autant que ceux issus de notre travail ? Comment justifier que ces sommes d'argent, dès lors qu'elles ne sont pas investies dans le développement économique et l'emploi, aillent à la spéculation sur les marchés financiers plutôt qu'à la réduction des déficits sociaux et de la dette sociale ?
C'est pour enclencher ces changements que nos concitoyens ont majoritairement voté à gauche en mai et juin dernier. C'est cette rupture qu'ils attendent du Gouvernement.
Notre sévérité à l'égard de ce texte n'a d'égal que notre crainte d'être déçus, notre crainte de voir échouer le changement annoncé, et c'est bien parce que nous voulons que le gouvernement de gauche réussisse que nous avons déposé autant d'amendements, notamment sur le volet financier. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)