Intervention de Jean-Marc Germain

Séance en hémicycle du 23 octobre 2012 à 21h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain :

Madame la présidente, mesdames les ministres, mes chers collègues, il y a deux façons de prédire l'avenir : la première est de le lire dans une boule de cristal, la seconde, celle des esprits rigoureux, est l'exercice auquel nous nous livrons ce soir ; il consiste à disséquer les lois de finances et de financement de la sécurité sociale : dis-moi quel est ton budget, je te dirai qui tu es. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Ce premier budget social du quinquennat nous dit beaucoup sur ce que nous sommes et où nous voulons aller. Il dit d'abord notre volonté de justice et de progrès social. La France, que l'on dit irréformable, ne l'est pas. Mais la condition de la réussite des réformes, leur clé même, c'est qu'elles soient synonyme de progrès. C'est d'ailleurs, chers collègues de l'opposition, l'une des raisons de vos échecs répétés en la matière ces dix dernières années, car les réformes que vous avez portées ont le plus souvent rimé avec injustices et reculs sociaux. Alors, oui, quelles que soient les difficultés du pays, la marche du progrès doit reprendre. Et elle reprend, comme en témoigne ce PLFSS.

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