Je salue moi aussi la qualité et la précision de ce rapport ; il ouvre des pistes qu'il serait en effet intéressant de prolonger.
Je suis un peu surprise qu'il ne soit pas question d'inclure le monde économique – chambres de commerce, de métiers, etc. – dans le service public de l'orientation, qu'il ne suffit pas de régionaliser.
Les missions locales constituent un relais identifié sur lequel nous devons pouvoir nous appuyer, mais elles devraient être plus présentes sur le terrain afin de mieux connaître le public, au lieu d'attendre que celui-ci vienne à elles.
Les Canadiens, qui ont beaucoup travaillé sur ce que nous appelons le décrochage scolaire, préfèrent désormais l'expression, moins dévalorisante, de « persévérance scolaire ». Cessons de parler d'enfant en difficulté ou d'enfant décrocheur : pour différentes raisons – sociales, économiques, etc. –, le parcours d'un enfant est ce qu'il est, et nous devons l'accompagner.