Je remercie nos deux rapporteurs, qui ouvrent de nombreuses pistes, pour la plupart très intéressantes, et nous éclairent sur la complexité et l'illisibilité de notre système au regard des moyens qui lui sont alloués et des attentes qu'il suscite.
Je suis d'accord avec ma collègue. Vous partez fort logiquement des problèmes des jeunes pour proposer des solutions, mais il faudrait aussi mieux identifier les besoins des entreprises et leurs perspectives d'évolution sur un territoire donné afin d'en tenir compte dans l'orientation des jeunes. Les missions locales, qui s'occupent surtout d'organiser des séminaires, des ateliers et des conférences, devraient également y contribuer.
Vous avez montré la complexité du système et l'enchevêtrement des acteurs – État, département, région, missions locales, intercommunalité parfois. Ne faudrait-il pas assumer un chef de file clair, susceptible d'arbitrer, de supprimer des dispositifs, d'en développer d'autres ? Qu'elle soit située au niveau régional, comme vous le proposez, ou à un autre échelon, cette autorité est indispensable.
L'idée d'un crédit de formation souple et valable à long terme me paraît excellente.
Quant au permis de conduire, c'est le nombre insuffisant d'inspecteurs qui explique son coût et les délais d'attente avant l'examen. Je propose donc que les organismes certificateurs privés viennent en renfort des inspecteurs, ce qui permettrait de passer un permis probatoire pour le prix d'une heure de conduite.