Non, car vous avez entraîné le pays dans une spirale dangereuse : l’augmentation massive des impôts mine la compétitivité et le pouvoir d’achat, détruit des emplois, amoindrit les rentrées fiscales et pèse sur l’effort de réduction des déficits publics.
Non, car votre bilan est accablant : 400 000 chômeurs supplémentaires ; une dette qui explose ; des objectifs de réduction de déficit public que vous n’arrivez pas à atteindre ; des dépenses qui augmentent ; le travail, l’effort et l’investissement qui sont découragés ; l’épargne qui est fragilisée ; un sentiment d’injustice et de désespérance qui n’a jamais été aussi fort.
La réalité vous rattrape, et je sais que, de ce point de vue, le réveil devrait être plus brutal pour Pierre Moscovici qui nous a dit ici que « tous les signaux sont au vert » que pour Bernard Cazeneuve qui s’est montré beaucoup plus réaliste.