Et alors, cela signifie qu’il existe un a priori sur le « congelé » ou le « pas congelé » ; sinon vous ne demanderiez pas à ce que cela soit signalé !
Les professionnels eux-mêmes sont certes favorables à cela ; ainsi, Jean-Luc Madec, trésorier de la Confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie, expliquait ceci, il y a quelques semaines, au magazine 60 millions de consommateurs : « Il faut de la lisibilité parmi toutes les gammes d’établissements qui composent notre restauration. Que certains aient recours à des produits sous vide ou surgelés, pour un contrôle des coûts et une maîtrise des plats, pourquoi pas ; mais le client doit le savoir. Maintenant, il faut trouver l’art et la manière de le dire. »
Doit-on l’inscrire tel quel ? Doit-on dialoguer au sein de la profession ? Doit-on laisser le débat accoucher d’une proposition faisant consensus, comme nous l’avons vécu avec le « fait maison » ? Ou bien doit-on arriver, en deuxième lecture au Parlement, et décider que l’on collera un label ou une signalétique ? Cette information doit-elle nécessairement être portée à la connaissance des consommateurs ? Je pense que des discussions doivent avoir lieu avec les professionnels. Il ne s’agit pas, à ce stade, de vilipender ou de donner le sentiment – même si ce n’est pas votre intention – de vilipender le surgelé.