Ma question s’adresse à M. le ministre de l’éducation nationale. Ce lundi 9 décembre, les professeurs de classes préparatoires manifestaient devant le lycée Édouard Herriot, à Lyon, lycée que vous connaissez bien pour y avoir, je crois, enseigné. Ils exprimaient leur mécontentement après l’annonce des mesures les visant et le sentiment d’humiliation qui les habite à la suite de vos appréciations négatives.
Monsieur le ministre, vous avez dit que les professeurs les plus touchés ne perdront pas plus de 3 à 5 % de revenus. C’est faux : une majorité de professeurs verront leur revenu amputé de 10 à 15 %. Vous avez dit que les plus jeunes professeurs gagneront avec cette réforme. C’est faux : le salaire de base étant plus faible, la part des heures supplémentaires et khôlles est nécessairement plus grande.