Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 11 décembre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Enseignants des classes préparatoires

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Madame la députée, je veux d’abord vous rassurer, parce que je sens que vous êtes inquiète pour l’avenir des classes préparatoires. Je vous le redis : nous y sommes attachés, et d’ailleurs nous en ouvrons. Vous dites que nous ne dialoguons pas avec l’ensemble des syndicats, mais l’ensemble des associations de professeurs de classes préparatoires étaient hier matin au ministère !

Ce sont des évolutions nécessaires si nous voulons mettre de la transparence et de l’équité dans ce système, y compris à l’intérieur même des classes préparatoires où, comme la Cour des comptes l’a relevé, il y a de formidables disparités. Il y a des professeurs de classes préparatoires, vous avez raison, qui font huit heures de cours avec des classes surchargées. Il y en a d’autres qui font seize heures, ce qui fait donc huit heures supplémentaires. L’argument consistant à dire qu’on doit passer de dix à huit heures de cours parce qu’on a un travail exorbitant tout en faisant huit heures supplémentaires n’est pas d’une totale cohérence, chacun en convient. Dans cette discussion générale sur les métiers, nous avons mis la question sur la table et nous allons poursuivre les échanges avec les uns et les autres, ils y sont d’ailleurs favorables.

La seule chose que je ne veux pas entendre, c’est que nous opposerions une catégorie de professeurs aux autres.

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