Elle devra répondre à plusieurs questions. Quelles seraient les conséquences environnementales d’un démantèlement, préfigurant une remise en cause profonde de la filière nucléaire ? Plus précisément, faudrait-il recourir à une énergie importée, produite à base d’énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre, pour répondre aux besoins de consommation électrique en Alsace ?
Quel serait le coût financier d’un démantèlement de Fessenheim ? On l’évalue d’ores et déjà à 10 milliards d’euros pour les finances publiques, alors que la dette française atteint déjà un niveau inédit en temps de paix. Tout comme on évalue le coût d’un éventuel démantèlement du parc nucléaire français que certains appellent de leurs voeux, notamment chez les Verts, à 1 000 milliards d’euros au moins, sans d’ailleurs savoir par quoi il serait remplacé ni ce qu’il en coûterait en plus.
Quelles seraient les conséquences sur l’emploi ? 2 200 emplois directs et indirects seraient menacés par la fermeture de la centrale de Fessenheim. La filière représente, je le rappelle, pas moins de 400 000 emplois directs.
Mes chers collègues, les députés du groupe UMP participeront activement aux travaux de cette commission d’enquête. Pour autant, nous ne prendrons pas part au vote d’aujourd’hui…