Intervention de Marie-Christine Dalloz

Séance en hémicycle du 12 décembre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

À quand l’État épargnant ou, du moins, à quand des réformes de structures pour faire baisser une dépense publique disproportionnée ? La dépense publique est disproportionnée, que vous le vouliez ou non ! Ce n’est pas aux familles, berceau des populations actives de demain qui portent l’avenir de la France, d’assumer plus la charge que représentent vos dépenses disproportionnées. Ce n’est pas aux entreprises qui créent des emplois et qui alimentent notre compétitivité de financer l’État pour tous. À chacun sa part : l’État doit prendre la sienne en se réformant en profondeur !

En 2014, à travers la hausse de la TVA et des droits de mutation, l’augmentation des cotisations sociales, la baisse du quotient familial, la fiscalisation de la majoration de pension pour les parents retraités ayant élevé trois enfants, les impôts vont encore augmenter de 12 milliards d’euros ! C’est considérable mais, nous le savons et nous le disons, cela sera pourtant largement insuffisant compte tenu des dépenses nouvelles que vous nous annoncez régulièrement à grand renfort de communication. Il y a un vrai problème que ce budget, loin de résoudre, contribue à alimenter.

Ce texte sera voté, bien entendu, parce que la majorité y est tenue. Mais un projet de loi rectificative est d’ores et déjà nécessaire, parce que ce budget sera très vite en dérapage, concernant notamment les opérations extérieures : comme l’a très bien expliqué Gilles Carrez, les montants inscrits dans votre projet de loi de finances ne suffiront pas à financer les engagements actuels de notre armée dans différents conflits mondiaux.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion