L'Europe modifie effectivement les procédures de délivrance pour un certain nombre de produits, considérés chez nous comme des produits de santé, inscrits au code de la santé publique. Ce texte va dans le bon sens pour les lentilles correctrices et le médicament, et je remercie le rapporteur pour ces explications. Je vous remercie également, madame la présidente, pour les propos que vous avez tenus hier soir.
Cela étant, je suis inquiet au sujet de ce que j'ai entendu à cette occasion dans l'hémicycle : quand on considère uniquement le prix et la rapidité de la délivrance, je crains qu'on se laisse influencer par les demandes du lobbying des grandes surfaces. Le prix ne peut tout justifier. Si l'on décide ainsi que les tests de grossesse peuvent être vendus en grande surface au motif qu'ils sont déjà sur Internet, on risque de banaliser les produits de santé. Je redoute que ce que nous avons acté aujourd'hui au sein de notre commission soit à nouveau balayé demain par le projet de loi sur la consommation. Nous devons être très vigilants à cet égard.