Je tiens à appuyer les propos du rapporteur général et à dire que le Gouvernement partage ses préoccupations sur ce point.
Monsieur Alauzet, vous soulevez une question sérieuse que nous prenons bien au sérieux et qui appelle au croisement de trois préoccupations : la fiscalité ; l’industrie et le pouvoir d’achat.
Nous sommes face à une industrie en mutation qui est fragilisée et qui ne doit pas l’être davantage par des mouvements continus et contradictoires. Nous devons lui donner la visibilité nécessaire si nous voulons qu’elle réoriente ses gammes de véhicules et son appareil productif.
Ces trois préoccupations doivent être croisées afin de définir le bon équilibre. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avons invité la commission de Perthuis à travailler, afin de nous faire des propositions.
Je partage absolument le sentiment du rapporteur général : l’équilibre auquel nous avons abouti cette année, qui n’est pas un solde de tout compte, doit être prolongé par une démarche qui intègre les trois paramètres que je viens d’indiquer.