Le monde rural fait face à une nouvelle adaptation de grande ampleur, analogue à celle entraînée par la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle.
Si, au début des années 1990, il était encore inenvisageable de développer le monde rural sans une agriculture forte, « territoire rural » n'est plus aujourd'hui synonyme de territoire agricole. De plus, les petites entreprises y ont perdu du terrain face aux grands groupes qui délocalisent leur production. Lorsque les entreprises quittent ces territoires, ce sont aussi les infrastructures de services et de commerce qui les désertent aussi. Or la population résidentielle revient dans ces espaces.
Il faut donc prendre en compte tous ces facteurs dans une politique globale d'aménagement du territoire. Monsieur le préfet Eric Delzant, quelle est votre vision des perspectives pour les néo-ruraux dans l'optique du programme « Territoires 2040 » ?